Voici que la saison décline - Victor Hugo
Voici que la saison décline,
L’ombre grandit, l’azur décroît,
Le vent fraîchit sur la colline,
L’oiseau frissonne, l’herbe a froid.
Août contre septembre lutte ;
L’océan n’a plus d’alcyon ;
Chaque jour perd une minute,
Chaque aurore pleure un rayon.
La mouche, comme prise au piège,
Est immobile à mon plafond ;
Et comme un blanc flocon de neige,
Petit à petit, l’été fond.
1832 dans son recueil Les Feuilles d’automne
Je suis Victor Hugo, né en 1802, et ma poésie est un miroir de la grandeur humaine, de la nature et des luttes sociales. Dans Voici que la saison décline, j’évoque l’été à travers une mélancolie douce, un moment où la chaleur et la lumière commencent à s’estomper. L’été, pour moi, est une saison de plénitude, mais aussi de transition, un moment où la nature, comme l’homme, se prépare à un changement. Dans ce poème, je parle du déclin de la saison, mais aussi de l’espoir qu’un nouveau cycle peut apporter. Ce poème illustre l’idée que la fin de l’été, comme la fin de toute chose, est une étape nécessaire pour un renouveau. C’est une réflexion sur le passage du temps, où l’on trouve à la fois une forme de tristesse et une promesse d’avenir.